Effets minime d'une réthorique perverse

L'art de faire une tempête dans un verre d'eau ...

A la manière d'une girouette Will Prosper ancien dirigeant de Montréal-Nord Republik épouse une nouvelle cause presque à tous les jours. Cette fois le mystérieux bellatre s'est improvisé porte-parole d'une organisation s'intitulant le Mouvemement Hip-Hop Montréal regroupant de manière hétéroclite des artistes bien en vus avec des épouvantails en mal de visibilité. Tout ce beau monde n'a pas hésité à verser dans la démagogie en arguant que le SPVM et la RACJ donnaient dans la discrimination, à faire monter les enchères en invoquant à la ségrégation, de quoi faire remuer Rosa Parks et Martin Luther King dans leur tombe.

 
Il n'était pas tant nécessaire d'écouter la version de Joyce Tremblay, relationniste de la Régie des alcools pour flairer la propagande à vingt mille lieux à la ronde. Ceux qui ont choisi d'associer leur image à cette mascarade, entreprise de manipulation éhontée de l'opinion publique d'ailleurs assez fade, tels que des moutons de Panurge souffrent cruellement de ce que l'on appele l'esprit de clocher. Loin de moi l'idée de croire qu'ils et elles étaient tous de mauvaise foi, comme dit le proverbe le poisson pourrit par la tête.

Ce cher Dice B Cher enfant traite l'information très sélectivement s'il pense comme il le dit que le hip hop ne véhicule  que des valeurs intéréssantes  pour nos jeunes. Comme avec n'importe quel style musical la mauvaise herbe pullule dans la cour de la musique de noirs, ce n'est surement pas en sublimant le problème  qu'on va permettre aux fleurs de s'épanouir pour prendre plus de place dans le jardin. D'autres raisons portent à croire que c'est un adepte inconditionnel des raisonnements simplistes mais bon on ne s'étendra pas sur le sujet, disons simplement que au lieu de se faire sa propre opinion de ses vis à vis il préfère se fier aux commérages, ce qui en dit long sur le personnage pour qui la vie doit se résumer à un jeu de hasard.

La preuve éclatante que ceux qui se ressemblent s'assemblent c'est que même si on ne l'a pas vu dans un certain clip publicitaire se voulant très tendance Carla Beauvais avec son style habituel a pris fait et cause dans un article publié par le Huffington Post, elle écrit au meurtre ... Avec toute la créativité qu'on lui connait elle a sorti de son sac le terme stigmatisation oubliant par mégarde que Le Pionnier a choisi de se conformer parce que le projet de spectacle était un hommage à une personne avec un code d'honneur parrallèle et que cela lui permettait d'obtenir un permis temporaire sans trop de tracasserie ... La soi-disant clause est temporaire et préventive.

N'est il pas normal que les forces de l'ordre cherchent à protéger les citoyens et donc à éviter les fusillades. Est-ce que le Dagobert a été fermé ? Un festival se déroule au Club Soda pendant que les soi-disants victimes dont les jérémiades atteignent un pic au mois de février à chaque année tentent de faire croire qu'un génocide se déroule sous nos yeux. Ce clan aime bien crier au loup quand il n'y a pas de quoi fouetter un chat.